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Photo du rédacteurJORGE FERREIRA

La solitude pendant les fêtes

Noël, la fête du solstice d’hiver, de la victoire de la lumière sur l’obscurité.

Pour certains, c’est même la célébration du jour sur la nuit, du bien sur le mal .

C’est aussi toutes religions confondues, la fête des enfants, la fête de l’innocence, de la famille et des joies simples .

Pourtant derrière les lumières et les tablées riantes, il y a aussi ceux qui vont passer les fêtes dans la solitude.

Et la solitude pendant les fêtes ressemble à une sorte de maladie honteuse, de Covid silencieux, de cancer soi disant discret ; mais qui ronge d’année en année de façon invasive.

Mais comment en est-on arrivé à cette solitude, qu’est-ce qui s’est passé, qu’est-ce qu’on a raté ? Quelle étape a-t-on loupée ? Quel lien de famille n’a-t-on pas tissé  pour qu’on arrive à Noël et qu’aucune invitation ne nous parvienne ? La rancœur née d’une dispute en famille ? Les conflits dont on a oublié l’origine ou peut-être des tensions récentes ? Les déchirements inévitables, les jalousies fratricides, les héritages injustes et les fatalités qui répètent les mêmes drames ? On a reproduit ce qu’on a si souvent reproché aux autres ? Qu’est-ce qui a conduit à cette solitude, solitude qui ressemble à un isolement ?

Qu’aurais-je besoin de déposer pour apaiser mon histoire ? Quel premier pas pourrait être acceptable ? Quelle blessure soigner et refermer ?


Parfois c’est  une remarque anodine mais malvenue qui a mis le feu aux poudres.

Parfois c’est une décision maladroite parce qu’on pensait bien faire et on a oublié l’essentiel… la fragilité de l’autre.

Parfois on a pilonné l’autre d’humiliations répétées qui ont généré un tel œdème dans la relation que lorsque ça explose, même des années après, la déflagration résonne encore.

Parfois on a commis le pire : on s’est tu, on a gardé pour soi, on a fermé les yeux, on a été complice de l’inacceptable… alors on s’est trouvé soi-même des excuses jusqu’où jour où la vérité hurle tellement fort qu’on reconnaît avoir piétiné ses chances de réconciliation.

Parfois on se sent coupable ; on ne sait même plus pourquoi.

Parfois le jeu des relations est tellement bien ficelé autour de nos fragilités qu’on croit être seul(e) responsable de cet isolement.

La culpabilité en guise de boomerang, de pénitence, de viatique.

Parfois l’autre a été si toxique que la solitude est le seul salut possible.

Parfois il n’y a pas ou plus d’explication : le silence et la rupture sont la chose dont on est vraiment sûr.


Alors, après les insomnies, les compensations compulsives (consommation en tous genres), les médicaments et les tourments de la tristesse  et la sensation d’être aspiré vers le bas, je vous invite à exploiter une méthode qui a fait ses preuves auprès de traumatisés de la vie de toutes sortes : l’EMDR pour lutter contre la phobie, les peurs, le manque de confiance, la tristesse, la colère et tous ces sentiments qui viennent altérer le quotidien et le plaisir de vivre.

Traverser les fêtes de fin d’année dans la solitude, même si matériellement tout va bien, reste un drame qui pour beaucoup d’entre nous résonne comme un échec, une erreur, un errement.

L’EMDR pour sortir de là !


Se contenter n’est pas se limiter, c’est être content, c’est être heureux de ce que l’on est, de ce que l’on a, de ce que l’on vit. C’est se donner les moyens d’aller vers ce qui  rend heureux sans frein ni remords.

Contentez-vous de prendre soin de vous.


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